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Les 100 ciels

une globule méchante jetée nonchalamment sur le monde

Horror Vacui

Les propos qui suivent n'engagent que leur auteure. Contrairement à d'habitude où l'auteure raconte une palanquée de conneries parmi lesquelles parfois, se cache des vérités, le texte du jour est très sérieux (pas forcément chiant), et a été écrit sans prise d'aucun produit chimique de type détergent ou clope.

Pour écrire cet article, l'auteure a bu : jus de carotte / orange

l'auteure a mangé : petit pain chaud avec munster fondu dedans

Rien de répréhensible donc, pour vous prouver mon état psychique totalement sain.

Bonne lecture (ou pas).

 

 

 

Horror Vacui n'est pas le dernier film de Sam Raimi mais une expression latine définissant la peur du vide et le désir absolu de remplir les zones vides par des objets ou des informations.

Aristote et Descartes ont philosophé sur le sujet, pensant que la nature a horreur du vide et qu'il est impossible de trouver le moindre petit centimètre carré de néant. On entend encore souvent parler de cette idée, pourtant, cela fait 4 siècles qu'il a été prouvé que c'est complétement faux. Si cela vous intéresse, c'est un certain Otto Von Guericke qui a mis fin au débat.

L'horror vacui est aussi superbement utilisée dans la pub ou l'art, certains tableaux dégueulant de détails.

 

Pourtant, si Otto avait connu TF1, il aurait su que le vide existait. Il aurait aussi flippé de constater que le vide envahit de plus en plus les foyers humains. Ce qui est paradoxal, puisque, tout être normalement constitué à peur du vide, ce qui l'amène à avoir peur de la mort, ou plus prosaïquement du vide du pot de Nutella.

 

Ainsi l'horror vacui entraine l'orgie, la surabondance, le trop-plein. La vie étant un manége qui tourne la tête, cette profusion de choses donne des nausées jusqu'à la gerbiboule ultime. Et puis, cela rend fou.

 

Apprivoiser le vide par, la solitude (par exemple), permet un apprentissage essentiel de soi. Dans l'intimité du vide, l'humain tend un miroir face à lui et s'observe. Comme il ne le fait jamais, par manque de temps, ou d'envie, cela lui fait un choc. Généralement, il faut répéter l'expérience pour s'adopter. Avec du temps et de l'humilité, vient l'ère de l'acceptation. C'est pas facile, parce que s'accepter "nu", débarrassé des diktats de la société et des regards et jugements des autres, demande une infinie patience et une force intérieure absolue.

 

Il faudrait donc jeter l'horror vacui aux orties et trouver le vide joli. Mais comment trouver l'invisible charmant ? En "ressentant". Sans tricher, sans substances chimiques, sans tabous, et se laisser abandonner au vertige de ce que l'on est naturellement.

 

Si à l'abandon viennent les ombres en vagues (douleurs intérieures suscitées par des paroles, des actes du passé) il faut les matérialiser sous la forme d'un objet jetable, inflammable, coulable, bref, déstructible. Vous l'attrapez et le détruisez avec la méthode de votre choix, même manège pour chaque petite pollueuse qui tourne en boucle dans le cérébral.

 

C'est tout pour aujourd'hui.

 

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"j'approuve cet article, et merci à ce blog grâce auquel j'ai testé le curling, et j'adore ça !"

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C
Grand merci à toi.
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merci ++ je lis quand même toujours le psikopat :)
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