Le sommet de Copenhague a t-il calculé les risques pour notre planète si Johnny décéde ?

Dimanche, j'ai cru que Johnny était mort. Faut dire, avec tout le tapage qu'il y a autour de son comas artificiel, on a du mal à croire que l'idole des vieux-jeunes s'en sorte vivant. Il est même fort probable que les journalistes commencent à ressortir les documents du quart de Dieu des français, afin de préparer des semaines entières d'hommage. C'est bien, ça donne un sujet aux journalistes en cette période de Noël où on nous ressert toujours les mêmes reportages passionnants : l'engraissage honteux des canards pour le foie gras OU les jouets cassés à prix cassés pour les pauvres. L'abattage fait autour de Johnny m'a rappelé un numéro du très intellectuel Confessions Intimes, où l'on voyait un fou furieux fan du chanteur qui tapissait la maison de posters au grand désespoir de sa femme. Ses journées étaient entièrement consacrées à son idole, et à un moment le journaliste lui demande s'il devait choisir, s'il choisirait sa femme ou Johnny et évidemment cet abruti répond Johnny... en arrière plan on voit sa pauvre femme totalement décomposée avec le Swiffer à la main et on a juste envie de lui dire "mais fous lui dans la gueule ta balayette à ce connard !". Donc moi je me fais la réflexion suivante : ça serait pas si mal si Johnny disparaissait, car comme ça, y'a plein de mecs qui s'occuperont enfin de leur femme. Et je préviens dores et déjà les personnes qui voudraient me taper : je suis très douée en self défense avec twirling bâton.
Voici ce qui va arriver en 5 étapes si Johnny décéde :

                     
Des tsunamis vont détruire les côtes ...



Des tremblement de terre vont changer la face du monde ...



Par dizaines de milliers, les gens vont migrer vers nulle part pour oublier ...



Tous les hommes vont devenir chauves ...

 
Et on va tous devenir très anorexiques ... on n'aura pas faim, submergés par le submergeage de tristesse

Sinon, j'ai commencé à lire la quadrilogie de Stephenie Meyer sur Edward Cullen le vampire, 18 millions d'exemplaires vendus dans le monde et la saga Twilight au cinéma qui affole les ados. J'avais un peu peur que le livre souffre d'une quelconque comparaison avec les livres d'Anne Rice qui sont la Roll's des livres vampiriques. Bon faut l'avouer, ce n'est pas de la grande littérature, ce n'est d'ailleurs pas le but recherché, c'est même plutôt très agréable à lire avant les vacances de Noël et c'est d'un romantisme esthétique débordant. Et j'ai compris pourquoi les jeunes filles adorent le personnage d'Edward Cullen vampire de son état, condamné à réfréner ses ardeurs de bouffer sa copine, pâle comme un vieux linge défraichi et scintillant au soleil. C'est que dans le Harry Potter pour les grands, les vampires sont des êtres atrocement beaux, habillés comme des Dieux (non, pas en toge), polis, romantiques, bien propres sur eux, on se croirait presque dans une soirée des jeunes de l'UMP. Il y a 30 ans, les jeunes filles rêvaient en lisant des romans Arlequin parce que les hommes y étaient formidablement pectorés et galants, aujourd'hui elles lisent Fascination & Cie parce que le héros est formidablement pectoré et galant. Le livre permettant de fantasmer le réel, il est compréhensible que les femmes s'arrachent ce type de bouquin. Dans la vraie vie, elles sont entourées, en majorité, de gros nazes aux cheveux grassouillés par le gel, habillés de jogging ou de pantalons dans lesquels ils ont fait caca, parlant un language, atroce mix entre le SMS et le verlan mal géré, se conduisant souvent mieux avec leur chien qu'avec leur copine, alors on comprend qu'elles fuient cette atroce réalité pour retrouver Edward Cullen qui est MESSIEURS l'idéal d'une femme. En plus il est étrangement innaccessible, mystérieusement dangereux, et il est à noter aussi qu'il sent bon dans sa bouche, ce qui fait souvent défaut à nos concitoyens actuels.

 
heureusement qu'Edward Cullen ne ressemble pas à ça, sinon Stéphenie Meyer aurait vendu 2 livres