14 Septembre 2010
Il est minuit et tout est gris. Josiane et René sont à la rue. Pourquoi ? Parce qu'ils sont allés chez But, et lorsqu'ils ont demandé au vendeur "comment on fait pour augmenter sa ROM sur son ordinateur ?", aussitôt et de manière inopinée, un Besson mais pas Luc, parce que punaise, c'était pas le Grand Bleu, leur est tombé dessus, et depuis, ils broient du noir. Enfin René, il broie du noir, surtout sur les joues ce con.
Sans attendre, Barnabé saisit son téléphone pour sauver nos valeureux héros. Il contacte Bettencourt, la vieille, pas celle de la jungle, elle seule peut faire un chèque pour les sortir de là. Mais il ne peut pas en placer une : Bernadette et Bernardo lui tournent autour comme les morpions autour d'un pubis qui n'aurait pas vu un gel douche Ushuaia à la fleur de jojoba depuis des lustres.
Barnabé : "allo ? Liliane ?"
Bernadette : "Barnabé touche ma gorge, j'ai des glanglions, putain j'ai des ganglions je vais mourir, Barnaaabé, toucheuuu!"
Barnabé : "vos gueules !"
Bernardo : "je vais l'étrangler ce con, je vais l'étrangler"
Bernadette : "oh mon Dieu, j'ai mal quand j'avale !"
Quand tout à coup, sans qu'on s'y attende, sans prémices ni préliminaires quelconques de quelque sorte que ce soit et je ne parle pas de choses se passant à l'horizontale bande de petits salopiauds, tout à coup donc, subitement, un manant hirsute et voilé cachant derrière sa burqua en plastique une bronchite chronique tabagique proche du cancer du col de l'utérus vers les poumons, entre en scène pour faire une terrible révélation :
Oh mon Dieu mais c'est horrible ! Ainsi c'était donc ça ? Le petit Besson est le fils du côté obscur de la faiblesse avec un petit zeste de coui-couille molle à l'intérieur ?
Et alors là, on n'y comprend plus rien, une partie de Pong démarre...nous voici en 1978. L'air ambiant sent le Tang citron, la télé diffuse un épisode de Goldorak, on sert un Nesquik avec quelques carrés de Galak et de Merveilles du Monde, le papier peint est orange avec des ronds marrons, on est tous habillés en Pilou...
voilà, c'est fini
(ouais, je me foule pas, en même temps, comme désormais la retraire est à 67 ans, faut que je me préserve un peu)